Antoine Leiris, proprietario del Bataclan, ha postato su Fb un messaggio ai terroristi…

Antoine Leiris

Ieri alle 13:18 ·

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Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.

“Vous n’aurez pas ma haine”

Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourta...nt mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.

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"non avrai il mio odio"

Venerdì sera hai rubato la vita di un essere di eccezione, l'amore della mia vita, la madre di mio figlio ma non avrete il mio odio. Non so chi siete e non voglio saperlo, siete delle anime morte. Se questo Dio per il quale vi uccidete ciecamente ci ha fatto a sua immagine, ogni proiettile nel corpo di mia moglie sarà stata una ferita nel suo cuore.
Allora no non vi farò questo regalo di odiarti. L' avete ben cercato tuttavia ma rispondere all'odio dalla rabbia sarebbe cedere alla stessa ignoranza che ha fatto di te quello che sei. Volete che ho paura, che guardo i miei concittadini con un occhio diffidente, che sacrifico la mia libertà per la sicurezza. Perso. Stesso giocatore gioca ancora.
L' ho vista stamattina. Infine, dopo notti e giorni d'attesa. Era così bella che quando è parte questo venerdì sera, così bella che quando ne sono innamorò perdutamente c'ha più di 12 anni. Naturalmente io sono devastato dal dolore, ti conceda questa piccola vittoria, ma lei sarà di breve durata. So che lei ci accompagnerà ogni giorno e che ci ritroveremo in questo paradiso delle anime libere a cui non avrai mai accesso.
Siamo due, io e mio figlio, ma siamo più forte di tutti gli eserciti del mondo. Non ho peraltro non più tempo da dedicarvi, devo raggiungere melvil che si risveglia dal suo pisolino. Ha 17 mesi di pena, va a mangiare il suo assaggiare come tutti i giorni, poi andiamo a giocare come tutti i giorni e tutta la sua vita questo piccolo ragazzo vi farà l'affronto di essere felice e libero. Perché no, non avrete il suo odio neanche.